Do it Yourself
Les groupes de musique
"Do It Yourself" tentent de faire tout eux-mêmes, depuis la production de l'album jusqu'aux concerts, en passant par les actions de communication. Si ces choix sont souvent imposés par un manque de budget, ils sont pour les artistes DIY une véritable volonté politique de marquer leur indépendance face aux majors et à l'industrie du disque en général.
Engagement politique
Au dela d'une simple volonté de récupération, le mouvement Do It Yourself se voit comme une véritable alternative politique en opposition au monde d'ultra-consommation dans lequel il baigne. Le besoin de créer, d'avoir une certaine independance par rapport à l'industrie et aux grands groupes commerciaux et de retrouver un savoir faire abandonné pousse les individus à trouver des solutions pour faire le maximum de chose par eux même.
Le Do It Yourself s'apparente souvent à une notion de gratuité ou de prix faibles, encore une fois en opposition à la marchandisation dominante. Les DIY est affilié à l'anarchie à l'autogestion et au mouvement squat.
Exemple
un concert DIY Un groupe de musique souhaitant organiser un concert DIY s'occupe de trouver un endroit, d'installer le matériel, de régler son propre son et lumières, de faire les affiches et la distribution, etc... On peut élargir le terme DIY à toutes choses, par exemple : un repas DIY (un repas fait soi même avec les légumes et fruits de son propre potager.)
DIY et scène artistique
L'art envisagé en tant que marchandise ne peut engendrer que des produits vidés de toute subversion, et même de tout sens. Quand il est destiné à être vendu avec profit, l'art doit s'adapter à " la demande " (ou ce qu'on croit être la demande), plus la notion de profit est présente plus " l'oeuvre " doit être consensuelle pour être distribuée massivement : Elle ne doit choquer personne ni même contenir un quelconque message politique. Si la notion de rentabilité est prise en compte, les contraintes créant le cadre de l'oeuvre ampute la liberté de l'artiste.
C'est vrai au niveau musical, même sans parler des faux artistes produits uniquement pour vendre à grand renfort de
marketing et ou la créativité atteint son niveau zéro. Mais c'est également valable pour les oeuvres sur commande dans la peinture ou la sculpture, dans l'industrie
cinématographique dramatiquement standardisée, ou dans la littérature pour laquelle les choix des éditeurs, même dit indépendants, sont dictés par les thèmes à la mode du moment.
S'il existe des artistes dont l'oeuvre n'a pas été dénaturée par les contraintes économiques, qui ont profité d'une liberté totale de création tout en ayant un succès commercial, soit l'oeuvre est antérieure à la démarche commerciale (souvent après la mort de l'artiste, par le fait de ses ayant droit), soit l'artiste s'est contredit par rapport au sens de son oeuvre et dans ce cas, l'oeuvre perd sa crédibilité au niveau du sens et donc sa raison d'être.
L'offre influe sur la demande et inversement, on assiste donc, dans le cas de l'art marchandise, au cercle vicieux suivant : L'industrie du disque produit massivement une vague soupe aux mélodies faciles, sa force de vente (marketing, points de vente, intérêt communs avec les radios, chaînes de télé et autres médias!) lui permet de toucher un public large et peu exigeant (souvent les pré-adolescents pour commencer), les goûts de ce public sont influencés par cette offre et se standardisent, standardisation accentuée par le phénomène de mode qui alimente sa propre sur-médiatisation. L'industrie du disque, à la recherche d'investissements sûrs, calque alors ses futures productions sur cette demande artificiellement créée, ce qui alimente le phénomène d'uniformisation. Et ainsi de suite !
Le risque, à terme, de la standardisation des
goûts musicaux et artistiques (qui s'ajoute à celle des goûts esthétiques et même culinaires) est évidemment l'uniformisation de la pensée. Ce conformisme ambiant est déjà une réalité.
DIY comme mode de vie
DIY ne veut pas forcément dire " fais-le tout seul ", au contraire, c'est même un synonyme d'autogestion. Quand la réalisation est collective le sentiment d'accomplissement est encore plus fort car en dehors de l'objectif, l'intérêt est encore dans la manière dont le projet a été réalisé. S'organiser sans structure hiérarchique, avec les avantages et les inconvénients que cela implique, ne s'apprend ni à l'école ni en entreprise.
Bricol' Girls est un film vidéo d'Alain Chabat sorti en 1999 de 61 minutes. C'est un programme de bricolage qui se distingue des autres réalisations du genre par le fait que toutes les manipulations sont effectuées par trois superbes filles en tenues généralement très légères. Bien sûr, une bonne dose d'humour à la
Chabat arrose l'ensemble.
Au programme
- Planter un clou
- Réparer la lame de plancher qui a fait chuter Camille
- Changer l'ampoule afin que Suzanne puisse lire
- Réparer le carreau de céramique cassé par la brosse d'Elena qui est tombé dessus et qui lui a fait dire... un truc en russe
- Changer un carreau cassé par la balle d'un voisin golfeur maladroit
- Monter les escaliers avec de la musique qui fait peur
- Décoller du papier peint qui fait trop penser à "Shining"
- Accrocher un miroir lourd au-dessus d'une cheminée alors qu'on est prête à aller danser au "Chouny's"
Suzanne Stokes (parfois Suzanne Lee Stokes), née le 9 juillet 1979, est modèle de charme et actrice américaine.
Après le lycée en 1997, elle part à Miami pour démarrer une carrière de
modèle, figura dans des catalogues de maillots de bain et de lingerie, et remporta des concours de beauté comme celui de l'Hawaiian Tropic. Elle fut choisie par
Alain Chabat pour incarner l'une des trois belles Bricol' Girls. Remarquée par Playboy, elle devint playmate du magazine en février 2000. Aujourd'hui elle tente de devenir actrice, et a fait des apparitions dans des épisodes de séries télévisées comme Mortal Kombat : Conquest ou Frasier.
Libellés : Bricol-Girls, Bricolage, Do-It-Yourself, Fabrice-Retailleau, Retailleau-Fabrice